jeudi 20 juin 2013

le son anglais du jour #3 PJ Harvey

Toujours à l'occasion du mois anglais, je voulais parler d'une auteur-compositeur anglaise: PJ Harvey. Polly Jean Harver, est une grande grande rockeuse anglaise : minuscule silhouette mais très très gros coffre. PJ Harvey en impose!

PJ Harvey, pour moi, c'était avant tout un son très très puissant, de très grosses guitares, une voix bien placée et grave. J'adorais écouter ses albums "To bring you my love" ou 'Is this desire?" pour me faire "péter les oreilles" quand je marchais dans les rues de Paris.

Long snake Moan


PJ Harvey, est à mon avis, la seule a être capable de rivaliser avec les plus grands musiciens / rockeurs du monde indé depuis 20 ans, comme le montre ses diverses participations à d'autres albums ou projets: Mark Lanegan, Marianne Faithfull, Thom York, feu Sparklehorse, Nick Cave ou encore Josh Homme 

Ici avec Thom York


ou encore ici avec mon favori Josh Homme, fondateur des Queens of The Stone Age, qui invita plusieurs fois PJ pour ses Dessert Sessions (sorte de rassemblement des meilleurs musikos rockeurs, qui s'amusent et font des boeufs, et hop, un p'tit album à la clé!)

Donc depuis 1991, la miss PJ trace son chemin et sort pas mal d'albums, selon ses désirs, des plus stoner à des plus pop ou même bizarre (White Chalk).

Et enfin, en 2011, PJ Harvey sort Let England Shake qui est sa pièce maîtresse (à mon avis), cet album étant considéré par beaucoup comme le meilleur de 2011 ou de sa carrière.
PJ Harvey s'est penché sur l'Angleterre, son histoire, ses origines, les différentes guerres qui ont forgé l'identité anglaise. Tout au long de Let England Shake, PJ s'est posé la question, peut-on être fier de sa nationalité, doit-on accepter tout ce qui s'est passé? Let England Shake a été uniquement enregistré dans une petite chapelle du Dorset.

Cet Album est un véritable bijou, dont je ne me lasse pas. Les mélodies sont très raffinées, recherchées et diversifiées. Ici, pas d'accent gros rock stoner, juste une finesse et une grace infinie. Je conseille vraiment cet album, facile d'accès mais pourtant tellement complexe et riche.
12 chansons, toutes plus belles les unes que les autres, ont toutes été clipées avec de très très belles vidéos (voir l'article des inrocks dessus)

On battleship hill

The glorious land

Petit billet toujours pour le mois anglais

mercredi 19 juin 2013

La série anglaise du mois #1 Broadchurch




Comme de nombreuses blogueuses l'ont déjà fait, je vais vous parler de la série Broadchurch que j'ai fini vendredi dernier (Par ex, The Frenchbooklover)

J'avais entendu parler de cette série, un peu par hasard, sur un blog consacré aux séries (ici) et donc j'étais partie en recherche pour me faire ma propre opinion. L'auteur de cet article m'avait appâté en comparant l'esthétique, le visuel et la façon de filmer la lumière de cette série avec une autre série Néo-Zélandaise Top of the Lake créée par Jane Campion. Or je suis justement fan de Jane Campion pour cette raison précise, la lumière, l'esthétique... bref, tout ce que je peux dire c'est que Broadchurch est un joyau pour les yeux. Tout est doré, baigné par cette lumière caractéristique de bord de mer et de falaise blanche.


Alors bien sur, comme Claire, j'ai pensé très fortement à The Killing ou (Forbrydelsen), même thème, type d'ambiance similaire. Mais là où The Killing est très nordique (ambiance et lumière sombre), Boradchurch est lumineuse et encore plus réaliste. Broadchurch débute avec un meurtre d'enfant dans une toute petite bourgade où tout le monde se connaît. Comment l'inspectrice adjointe, Ellie Miller (Olivia Colman), peut-elle enquêter alors qu'elle connaît tout le monde, vit en face de la maison du petit disparu, quand les parents de Danny lui présente une liste de suspects potentiels où tous les amis y figurent? Ellie Miller se retrouve, un peu contrainte, sous la juridiction d'Alec Hardy (David Tennant), flic un peu taciturne, bizarre, un peu asocial... L'enquête se déroule sur 8 épisodes, et prend le temps d'explorer l'ensemble de la communauté. La force de Broadchurch, c'est la "normalité" d'une telle situation, l'histoire aurait pu se passer dans n'importe quelle petite ville, d'Angleterre ou de France. La série dissèque les comportements des différents membres de la communauté, leurs côtés sombres, leurs secrets. Et je pourrais même pousser mon argumentation jusqu'à dire que Broadchurch est une démonstration de ce qu'est la banalité du mal. Broadchurch s'attarde également beaucoup sur les sentiments et émotions des différents protagonistes :  comment un tel événement affecte les gens, y compris la famille ou les enquêteurs?, comment les parents peuvent-ils survivre à une telle épreuve? Comment une soeur peut continuer à vivre et se construire? Cet aspect de Broadchurch m'a beaucoup fait pensé au film 21 grammes.
Pour tout cela, j'ai trouvé Broadchurch d'une justesse incroyable. Et je dois dire que j'ai pleuré à plusieurs moments de cette série. Et j'ai été plutôt bouleversée lors du dénouement de l'affaire, écœurée mais surtout profondément triste.
Cette justesse tient pour une très grande partie au scénario mais également à un casting impeccable. Je n'ai jamais regardé Dr Who, donc je ne connaissais pas David Tennant, mais c'est une vraie révélation pour moi. Il est parfait avec sa tête de petite chouette (je trouve ^-^), plutôt froid et bizarre au début, il évolue avec l'histoire, son corps et sa gestuelle se transforme littéralement au fil du temps. Ellie Miller prend elle aussi une toute autre mesure au fil de l'enquête, elle prend confiance en elle, laisse son intuition de bonne enquêtrice prendre le pouvoir. Et que dire des parents du petit Danny?? je ne pourrais pas l'exprimer, passer du désespoir le plus absolu à l'acceptation et la reconstruction...

Bref, une grande série (par contre, je suis dubitative sur une saison 2 d'ores et déjà annoncée.... ça me parait tellement difficile d'embrayer sur une autre histoire puisque celle-ci avec une telle cohérence).



Un petit extrait pour entendre l'adorable accent écossais de l'inspecteur Alec Hardy!

J'ai déjà insisté sur la beauté du visuel de Broadchurch, mais un autre élément qui m'a fait complètement adhérer à la série, c'est la musique d'Olafur Arnalds. Simplissime et mélancolique.  Parfaite. Comme le montre ce clip.




Série vu dans le cadre du Mois Anglais


mercredi 12 juin 2013

Drôle de temps pour un mariage

Drôle de temps pour un mariage de Julia Strachey

La quatrième de couverture dit de l'histoire de ce livre "Dolly va épouser Owen dans quelques heures. Elle se prépare en versant du rhum dans son verre à dents, les cousins se chamaillent, les premiers cadeaux arrivent, et joseph guette celle à qui il n'osa se déclarer l'été précédent".... Voilà tout est dit, rien de plus ne se passe dans ce livre.
Ce livre, contrairement à beaucoup d'autres ne m'a pas du tout emballée (voir les chroniques de In cold Blog, de Titine ou de Lily). Je me suis énervée, ennuyée ferme et absolument pas amusée. Heureusement qu'en 126 pages c'était plié!

Bon pour étayer un peu mes propos virulents, c'est juste que le récit de ce roman se concentre uniquement sur une situation que je rejette assez puissamment (voir que j’exècre!) : un événement  mascarade (ici, un mariage). Entre la mère, horrible bourgeoise frivole, autoritaire et sans jugeote, des cousins horribles qui se chamaillent, une sœur horrible, une grande tante qu'il faut divertir, un futur mari absent et inconséquent (mais diplomate!), une future mariée qui vide la moitié d'une bouteille de rhum avant son mariage, un ancien soupirant qu'on a envie de secouer comme un cocotier... Bref, je n'ai eu qu'un envie lors de cette lecture : partir de ce mariage calamiteux (je n'ai jamais compris que Joseph ne soit pas parti avant)  et laisser les personnages à leur triste et fausse vie, parce que comme le souligne la mère après le mariage:

"Ça ne pouvait pas mieux se passer! [....]nous avons eu un temps radieux absolument merveilleux tout du long! La petite église ancienne était si joliment baignée de soleil, voyez-vous.... et les robes jaunes des demoiselles d'honneur si ravissantes et si gaies."

Voilà, je sais que c'est un peu ma faute en tant que lectrice, vu que je n'arrive pas à adhérer à une histoire si je n'aime pas ne serait-ce qu'un personnage (puis-je dire méprise?), et que je n'arrive pas à dissocier l'oeuvre littéraire du récit... Je n'arrive donc pas à voir les subtilités ou l'ironie (N'est pas Jane Austen qui veut!).


Lecture pour le Mois Anglais et le challenge Marry Me de George (Marry Me je veux bien, mais pas dans ces conditions là!!!
       



mardi 11 juin 2013

La Dame en Blanc de W.W Collins

La Dame en blanc de William W. Collins, mon premier de cet auteur. Ce fut une lecture un peu maudite puisque je devais rendre ma copie pour une lecture commune de clôture du premier volet du Challenge Victorien.... et puis c'est qu'on lit pas un pavé de 680 pages comme ça.... surtout quand on est pris par le boulot! Je l'avais donc programmé pour la première LC des dimanches victoriens, et puis.... et puis....



La Dame en blanc est un peu considérée comme le précurseur du roman policier ou d'enquête. Selon la quatrième de couverture, ce roman est couvert d'éloges prestigieuses, de critiques littéraires à des écrivains non moins fameux comme Borges ou T.S. Eliot... Rien que ça! De quoi appâter la chalande!

Le récit de la Dame en Blanc démarre avec l'apparition d'une femme, habillée de blanc, à un jeune professeur de dessin qui s'apprête à partir enseigner à deux jeunes filles pour quelques mois. Cette dame en blanc ne semble pas avoir toute sa tête...elle apparaît et disparaît quasiment instantanément, elle met en garde, mais personne ne la comprend, ses propos ne sont pas très cohérents. Qui est-elle? Que veut-elle dire? Le mystère est planté, l'histoire peut commencer.
Le récit est construit en 3 parties avec en premier, la rencontre du jeune professeur de dessin avec une jeune héritière, une deuxième partie sur la vie de cette jeune héritière, fraîchement mariée et ensuite, une troisième consacrée à l'enquête proprement dite. L'originalité de ce livre est sa construction particulièrement astucieuse, l'histoire étant racontée par de multiples protagonistes. Chacun a sa vision propre des événements, raconte ce qu'il sait du mystère... Parfois, un personnage peut même surgir au milieu du récit d'un autre protagoniste, ce qui créé une sensation d'effroi (surtout quand c'est un gros vilain méchant).

Je n'ose pas vraiment en dire plus, ce serait gâcher! Tout ce que je peux dire, c'est que ce roman est très bien écrit, c'est un véritable plaisir de tourner les pages pour en savoir plus, avancer dans l'enquête. La Dame en Blanc est très riche en personnages, tous bien décrits et identifiés. L'enquête n'est quelque part qu'un prétexte pour aborder la société victorienne de l'époque, comment une femme pouvait se retrouver piégée facilement, sans aucun recours possible et comment elle dépendait de son entourage masculin.

Voilà quelques citations extraies du récit:

"Elle se troublait peut-être de temps à autre lorsqu'il la regardait ou lui adressait la parole; mais jamais elle ne se tournait vers lui pour l'encourager. Situation sociale, fortune, éducation, bonnes manières, le respect d'un gentleman et la dévotion d'un coeur aimant, tout cela lui était humblement offert mais, en apparence du moins, offert en vain."

"J'ai bondi sur mes pieds comme s'il m'avait giflée. Si j'avais été un homme, je lui aurais cassé la figure sous son propre toit et j'aurais quitté la maison pour ne jamais y remettre les pieds. Mais je n'étais qu'une femme...et j'aimais sa femme de tout mon coeur."

"Les meilleurs hommes ont leur faiblesses; je ne vois pas pourquoi les pires criminels n'aurais pas leurs vertus."

Voilà ma première lecture de William W. Collins, et je pense que je vais très vite craquer pour d'autres romans de cet auteur, contemporain et ami personnel de Dickens. Il n'en faut pas plus pour me plaire: une intrigue, une écriture facile et efficace mais pas simpliste pour autant et un univers anglais!

Cette lecture s'inscrit dans le Mois Anglais, toujours chez Lou et Titine,

mais aussi relance ma participation pour le renouveau du Challenge Victorien 2013 chez Arieste,



Fait partie également de la liste des 100 livres à lire au moins une fois dans sa vie chez Bianca

Et peut toujours s'inscrire dans le Challenge British Mysteries d'Hilde et Lou





jeudi 6 juin 2013

Le son anglais du jour #2 - The XX

Continuons donc la plongée dans l'univers musical anglais à l'occasion du Mois Anglais,

Je voulais parler ici d'un groupe récent The XX.
 The XX sort son premier album en 2009 (que je considère le meilleur album de l'année et de très loin!). The XX est alors composé de 3 ados de 19 ans encore au lycée : Romy Madley Croft, Oliver Sim et Jamie Smith. Le premier album, XX, fera l'effet d'une véritable bombe dans le milieu musical. Comme atteindre un tel degré de maîtrise, une telle assurance, en étant si jeune!

L'univers musical de The XX  est centré sur l'épure maximale (en d'autres termes, ce sont les Hemingway de la musique) que l'ont peut voir dès le visuel des pochettes des deux albums, rien de trop, pas un mot seulement une identité et une musique:


Album XX
Album Coexist


The XX vient se placer en apothéose du revival "cold wave" des années 80 avec des chansons centrées sur une ligne de chant, unique, une basse, une ligne de guitare cristalline, le tout accompagné d'un synthé ou une boîte à rythme. Les chansons sont toujours construites autour d'un dialogue, entre deux chants, l'un féminin et l'autre masculin ou entre un chant et une guitare. Ce jeu de chants peut même s'assimiler à un dialogue amoureux ou une discussion entre deux êtres.

Infinity, The XX, Album XX

Les albums de The XX sont composés de chansons d'une simplicité extraordinaire. C'est un manifeste musical contre toute fioriture inutile, une production musicale trop élaborée et formatée, c'est un véritable retour aux sources envers l'épure. Les membres de The XX font preuves d'une maturité et d'une assurance totale en leurs goûts. Ils redigèrent l'ensemble de l'héritage musical anglais des années 80 pour livrer un son synthétique, puissant mais apaisant, légèrement neurasthénique mais toujours emprunt d'espoir.



Les deux albums de The XX sont une véritable invitation au voyage et au rêve. Ainsi, pour moi, la chanson, Angels, sera à jamais marqué par un voyage, seule en voiture sur une autoroute déserte du Pays Basque espagnole, entre San-Sebastien et Vitoria-Gasteiz.


En bonus, un petit live avec un set de 4 chansons sur ma radio préféré, KEXP. Leur performance, quasi parfaite, est à la hauteur du groupe, peu de parole, beaucoup de timidité, juste de la musique:











mercredi 5 juin 2013

Un film pour le mois Anglais

"Thé à quatre heures, dîner à huit heures, meurtre à minuit"



Avec un telle phrase d'accroche, Gosford Park ne pouvait qu'être un grand film à déguster avec un bon thé et des scones!
L'ensemble du casting de Gosford Park - impressionnant!


Un manoir, il pleut, une voiture est postée devant l'entrée, une jeune demoiselle attend sous la pluie, droite comme un i que sa maîtresse monte dans la voiture. Le décors est planté, Gosford Park peut commencer.

Une partie de chasse est organisée à Gosford Park, l'occasion pour les nobles et personnalités à la mode de se retrouver quelques jours entre eux. Tout le monde est là, de la vieille bique de tante (magistrale Maggie Smith), à l'acteur américain en vogue que l'on méprise puisqu'il n'est pas noble, l'horrible chien ridicule du maître des lieux, et bien sur les domestiques de chacun. On apprend au détour d'une conversation, qui est en affaire avec qui, qui n'a plus de travail ou est ruiné, qui dépend de qui... bientôt le maître de maison est assassiné.

Gosford Park est un film magistral par la qualité des acteurs et des dialogues, le montage et le rythme ainsi imposé. On navigue d'univers en univers, du monde des nantis au monde des domestiques, de mesquineries en cachotteries. Les répliques fusent, les informations virevoltent de personnages en personnages, les nobles se confient aux domestiques qui se renseignent. 
Outre l'intrigue très Agatha Christie, Gosford Park parvient à décrire la société des castes de l'époque, on né noble, on né domestique (quelle horreur si par hasard on est orphelin, pas de filiation!). Les domestiques sont dépourvus d'identité ou même de genre, ils ne sont plus qu'appelé par le nom de leur maître ou maîtresse.

Un petit aperçu des meilleurs personnages (et acteurs!)


Tellement Agatha Christie!

Film vu dans le cadre du mois Anglais, mois organisé par Lou et Titine. Un clic sur le logo. Vous pouvez voir aussi le post de Virgule dessus sur son très beau blog, Un cahier Bleu


lundi 3 juin 2013

Le son anglais du jour

A l'occasion du Mois Anglais, j'avais envie de parler un peu musique, une autre de mes passions. comme la lecture, je ne peux pas vivre sans musique. j'en écoute tout le temps, au boulot, dans ma voiture, en cuisinant...
Je suis très éclectique dans mes choix puisque ça passe du classique au métal en passant par le rock (tout genre) et la folk. Je choisis donc ma playlist du jour en fonction de mes envies, de mes besoins (concentration ou plus dilettante), de mon état émotionnel...

Alors pourquoi associer le Mois Anglais avec la musique? Parce que le Royaume Uni et plus précisément l'Angleterre est un terreau très précieux ayant fait émergé de très nombreux groupes mythique. L’Angleterre est Rock! Je vais essayer pendant ce mois de présenter un max de groupes qui n'ont pas forcément de points communs seulement le fait d'être anglais et que je les aime (d'amouuuuur - oui au moins tout ça!). Je n'essaierais pas forcément de les ranger dans des catégories parce que c'est trop compliqué, trop académique et que pour moi, la musique c'est avant tout une histoire de ressenti!

Alors je commencerais mon Mois Anglais musical par le groupe Editors, groupe somme toute assez peu connu en France alors qu'ils font des gros cartons de l'autre côté de la manche. Ils ont d'ailleurs remporté un Mercury Prize, consécration ultime outre-manche.
Editors
 Editors c'est un groupe de 5 musiciens venus tout droit de Birmingham formé en 2002 autour notamment de la personnalité assez charismatique du leader Tom Smith. Tom Smith écrit toutes les paroles des chansons ainsi que le premier jet musical, au piano ou à la guitare. Les arrangements musicaux sont ensuite construits par l'ensemble du groupe.

Tom Smith
Selon les éminents spécialistes musicaux, Editors est catalogué Rock Indé (donc pas de formatage, petit label, que la création), Post-Punk et Cold Wave. Pour traduire cela en termes intelligibles, Editors se caractérise par une mélodie, principalement portée par la voix de Tom Smith, une ligne de basse très présente, de très gros riffs parfois (côté punk) et un synthé très présent (pour le rappel New Wave) . L'univers est plutôt sombre, avec des textes plutôt ambigus, des vidéos très conceptuelles et théâtrales.
Mais Editors, c'est avant-tout une voix! Celle de Tom Smith, sombre, puissante, caverneuse, sublime, souvent comparée à celle d'Ian Curtis de Joy Divison (ah ouais quand même hein!), de Paul Banks d'Interpol ou de Robert Smith de The Cure (re-ah ouais quand même!).

Pour donner un exemple de la sublime voix de Tom Smith, une petite vidéo sur la chanson "No sound but the wind" (chanson quand même sublime, même si Tom lui-même se sent un peu dépassé par cette dernière, vu qu'elle apparaissait sur la bande-son d'un Twilight)

Oui c'était mon instant midinette...

L'univers d'Editors a beaucoup évolué en trois albums avec deux premiers albums très rock / post-punk (The Back Room et an End has a Start) et un troisième plus "synthé" ( In this light and on this evening) auquel j'adhère un peu moins, même si la chanson Papillon est assez euphorisante :



Voilà un exemple d'une chanson un peu plus rock: Smoker outside the hospital doors




Sinon selon toutes les vidéos que j'ai déjà regardée d'eux, ce sont des bêtes de live, toujours présents dans les plus gros festivals mais très rarement en France (pas de bol..., va falloir que je m'exporte!).

Sinon un nouvel album est prévu très prochainement, mais j'attends un peu de voir ce qu'il donne... le nouveau single sonne un peu trop U2 à mon goût.  

Sinon un petit bonus, une des plus belles chansons, une reprise de Wonderful Life, d'un projet annexe à Editors pour Tom Smith avec son pote Andy Burrows (ex- Razorlight) sur le très sympa album de Noël Funny Look Angels


De quoi partir directement au paradis, non?




Sinon connaissiez-vous ce groupe?? Est-ce que ça vous a plu?

Après l'effort... le réconfort (anglais!)

Après 3 semaines quasiment non-stop sur un dossier de concours à préparer (arg) et dans cette position, matin, midi, soir et parfois nuit...

J'étais enfin prête pour un week-end avec un maximum de réconfort!! Avec au menu... du Tricot (mon Artichaut! encore et toujours), du thé (le King's Tea des Frères Mariages, édition limitée et malheureusement, je n'en ai presque plus.... Ô drame!), des films (Retour à Howard Ends et Victoria), de la lecture...

Et puis de la famille et des sorties en plein air - il parait qu'il faut aérer son neurone de temps en temps... et profiter de la Chaîne des Puys quand il fait à peu près beau!.... alors que moi, je voulais juste rester dans ce canap' à rattraper le temps de loisir  

et non, ce n'est pas moi sur un VTT ^-^, c'est mon Yod' heureux comme un pape au milieu de la nature

Voilà, il est temps de parler de deux événements, dont la corrélation n'est pas complètement nulle... avec tout d'abord le Mois Anglais! Organisé par Lou et Titine


L'objectif de ce mois anglais, tout ce qui touche à l'Angleterre: lecture, films ou comme Lydia dans son cabinet de curiosités, je parlerais de musique aussi! ben oui l'Angleterre c'est quand même la terre d'origine des plus grands groupes de rock et de la Brit'Pop!!!

Alors, je ne fais pas trop de programme pour ce Mois Anglais, parce que j'ai appris à mes dépens que parfois je me retrouve coincée avec le boulot et incapable de rendre ma copie à temps! (ma première LC fut un sale échec, impossible de rendre à temps ma Dame en Blanc pour la fin du challenge Victorien).

Donc j'ai quand même prévu de lire un Agatha Christie (pas encore choisi) et l'Affaire du Road Hill House de Kate Summerscale pour la fin du mois!

Entre temps, j'aurais fini enfin La Dame en Blanc, les Hauts des Hurlevents (projet un peu spécial), la Foire au Vanités (adaptation BBC) et Broadchurch (série) commencée il y a quelques temps.

Ben bon Mois Anglais à tous et à toutes! 

Et sinon, ayant adoré participer au Challenge Victorien proposé par Arieste, je vais forcément m'inscrire à son prolongement! Comme ça, cher et tendre pourra encore dire "encore un truc anglais? c'est quoi cette lubie avec cette époque" (citation véridique), ce à quoi je réponds "tsss, tu peux pas comprendre....c'est trop bien, et laisse moi lire!


Tous les détails du challenge sont sur le blog d'Arieste qui a décidé d'étendre un peu les règles du challenge pour conclure sur "tout ce qui a un rapport à l'époque Victorienne.

5 catégories sont faites:

Catégorie Hester Latterly (1 à 5 billets)
Catégorie Agnes Grey  (5 à 10 billets)
Catégorie Charlotte Pitt (10 à 15 billets)
Catégorie Margaret Hale (15 à 20 billets)
Catégorie Jane Eyre (plus de 20 billets)
Je me suis pour l'instant inscrite avec Agnès Grey...