vendredi 27 septembre 2013

le post du week-end

Un petit post pour fêter l'arrivée du week-end...
                     avec un peu de musique
                                               du tricot
                                                     de la lecture
                                                           de la couture
                                                                    et des séries

Tout d'abord, j'avais envie d'instaurer un petit rituel, en l'honneur de la musique, celle que j'aime et qui m'accompagne jour après jour, heures après heures. Ce sera donc le rituel de la chanson du vendredi, du futur week-end qui s'annonce...

Aujourd'hui ce sera Rover, nom de scène de Timothée Régnier. Rover, c'est une découverte un peu récente, qui a pris du temps, qui s'est imposée petit à petit à moi : des morceaux écoutés un peu au hasard, sur France Inter, avec à chaque fois un petit chatouillis d'oreille et une pensée immédiate "Mince, c'est bon ce son! cet univers!".
Alors pour ce vendredi, pour célébrer un week-end qui s'annonce doux et cocooning, ce sera la pop sucrée de Queen of the Fools


Et puis ce matin, sur mon Fb, je vois la sortie du magnifique e-book de Nadia d'IttyBitty et de Solenn de DeRerumNatura proposant douze patrons de tricots, enfant et adulte, tous aussi beau les uns que les autres
Nadia et Solenn sont deux tricoteuses que j'aime suivre et admirer leurs œuvres. J'ai même testé le sublime modèle de cache-coeur "petit Artichaut" qui est une pure merveille à tricoter: Intelligent et permettant d'apprendre de nouvelles techniques et construction, tout en restant simple! (D'ailleurs, ça fait 1 mois qu'il est fini et je ne l'ai toujours pas ni bloqué ni photographié, encore moins envoyé à sa destinataire uhuh...)

Et en feuilletant cet e-book, je tombe sur LE modèle de cardigan qui correspond au patron que je cherchais depuis environ 1 an. (même si tricoter en 3.5 me fait toujours un peu peur sur des grosses pièces). Mais bon, quand on voit la version d'Anne de Blablaetc, pas de doute il est parfait ce gilet! 

  Img_6435_small2
Pretty-me de Nadia (crédit: Nadia Crétin-Léchenne)

Mais avant ça, il faudrait peut-être finir les encours, non?? D'autant plus, que parmi les nombreuses naissances ayant eu lieu ou qui auront lieu cette année, une amie me donne 2 fois plus de boulot avec deux petites jumelles fraîchement arrivées.

Ce week-end sera donc consacré 
  •  à la finition d'un petit Pebble et peut-être la mise en route d'un autre petit projet "bébé" (oui, faut tout voir en double!) en accompagnant mon amie tout juste rentrée de la mater
  • aux deux-trois petits trucs qui me restent à faire sur ma blouse Airelle Deer and Doe (dont je suis déjà très très fière)
  • au visionnage de tous les épisodes que j'ai raté de Docteur Who ces deux dernières semaines (oui, c'est un peu pathétique, mais avec DES années de retard, je deviens ACCRO à Docteur Who ou....David Tennant....ou les deux!
je suis tellement accro que je stocke des gifs Docteur Who - à la con sur pinterest .... mouiiiiiiiiiii

une vraie collégienne j'vous dis!

  • à une virée en librairie (En un monde parfait de Laura Kasischke pour la LC avec Denis lors du challenge américain)... vais-je réussir à n'acheter QUE ce livre??? mystère mystère???
  • à continuer de lire Chez les heureux du monde d'Edith Wharton (que je me régale!!) toujours pour le challenge américain de Noc Tembule
  • à rédiger toutes les chroniques de mes lectures en retard (?????????????? euh, il faudrait!)
  • et je ne note pas toutes les tâches ingrates et chi**tes à faire... étant momentanément abandonnée par mon maître Yod' qui a préféré partir une semaine en corse à faire de la voile que de rester à bosser à CF (bizarre, non??), je déclare haut et fort que ce sera un week-end où je ne fais que ce que je veux! ahaha!

Alors allons-y pour le week-end!!!




mercredi 25 septembre 2013

Challenge le retour

Miss G nous propose un challenge de 2 ans sur les romancières américaines et ça tombe bien! A partir d'octobre c'est le trimestre américain de Noc Tembule!! (Oui, le mois américains a été étendu devant l'immensité des possibilités proposées par la littérature américaine!).

Donc je vais pouvoir tranquillement inscrire ma lecture du moment Chez les heureux du monde d'Edith Wharton dans ce cadre-là!

Je m'inscris donc dans la catégorie "à la conquête de l'ouest" avec 4 à 6 livres

Et comme Adalana le soulignait, il est très dur de choisir un des logos, tellement ces derniers sont beaux!!
J'aime Edward Hopper (avoir raté l'expo de Paris reste un évènement manqué de mon année!) et j'ai toujours une énorme faiblesse pour cette femme assise au soleil levant.


Ce challenge court du 1er Octobre 2013 au 1er Octobre 2015 et se compose de 4 catégories:
1) 1 à 3 livres : A la découverte du Nouveau Monde
2) 4 à 6 livres : A la conquête de l'Ouest
3) 7 à 10 livres : Sur le sentier des pionniers
4) 10 livres et plus : US Route 66


Vous trouverez plus de détails sur le site de MissG!



Le cheval soleil de Steinunn Sigurdardottir

Et voilà une petite lecture de cet été... enfin chroniquée, le Cheval soleil de Steinunn Sigurdardottir


Fruit de pérégrination en librairie, j'ai choisi ce livre, un peu comme ça, parce que la couverture était très belle, parce que je suis très attirée par l'Islande et que j'ai remarqué que j'étais très sensible à l'écriture islandaise (si on peut faire une généralisation...). Et ce fut gagnant! Une lecture très belle, riche et poétique.

Ce roman est l'histoire d'une femme, Lilla, qui se souvient de son enfance d'enfant mal-aimée ou plutôt non-aimée. Lilla a grandit dans une grande maison vide et bordélique de Sjafnargata, accompagnée seulement de son frère adoré Mummi. Lilla, dès sa naissance, prend conscience qu'elle gêne ses parents et surtout sa mère, Ragnhildur. Lilla et Mummi grandissent donc seuls, sans une once d'intérêt de la part de leurs parents, ni même d'amour. Lilla prend l'amour là où elle le peut, au près d'une nounou qui disparait du jour au lendemain sans qu'elle ne le comprenne, d'une dame alcoolique et abandonnée de tous. Lilla ne comprend pas bien ce qui se passe autour d'elle, Lilla perçoit seulement les choses et les événements et les interprètent comme elle peut. Personne ne lui explique la vie. Lilla va se sacrifier pour devenir ce qu'elle pense qu'une petite fille doit être pour être digne d'amour. Le manque d'amour est si cruel qu'elle va même s'inventer une amie qui elle aura une vie remplie d'amour auprès d'une mère merveilleuse.

Le portrait que Lilla brosse de sa mère lorsqu'elle est adulte, est implacable mais pour autant pas accusateur ni rancunier, comme le montre cette citation:

"Pour elle, la vie, et celle des enfants en particulier, devenait de ce fait une monstruosité intolérable.
Ragnhildur estimait qu'il était carrément immoral de regarder de trop près les bons côtés des choses quand les mauvais étaient si prédominants. Elle ne connaissait rien de plus bête que l'optimisme"

Le Cheval Soleil est vraiment la démonstration de toute les théories psychologiques comme quoi un enfant ne peut se construire sans amour ni contact humain. c'est un vibrant plaidoyer:

"L'enfant est dépendant des adultes. Les adultes peuvent le traiter exactement comme bon leur semble et profiter de la différence de force physique et d’aptitude mentale qui les sépare. La souffrance d'un enfant est le plus inexcusable de tout ce qui est inexcusable et des millions d'enfants naissent en des lieux et des pays où rien ne les attend qu'un cortège ininterrompu de souffrances depuis l'instant où ils voient la soi-disant lumière du jour. Soi-disant. Non, je n'appelle pas ça lumière du jour. J'appelle çà la nuit noire de l’éclipse causées par les hommes"

Mon résumé pourrait faire passer ce livre pour un roman glauque et lourd, il n'en ai rien, c'est élevé, aérien, magnifique et surtout prenant. On avance avec Lilla, on veut qu'elle trouve la paix, qu'elle se laisse aller à l'amour quand il arrive. J'ai été particulièrement émue quand elle s’aperçoit que son père, en fait, l'aime.

Un beau coup de coeur donc, que j'espère renouveler avec Yo-yo du même auteur que je vais recevoir grâce à Babelio et son masse critique. J'ai hâte!!


mercredi 18 septembre 2013

La nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb

D'habitude, je ne cède jamais aux sirènes de la rentrée littéraire, car je la trouve trop fournie, trop "à la mode". Je préfère attendre quelques mois pour faire ressortir ce qu'il me plairait vraiment de lire (et la sortie en poche! ^-^).
Et puis en discutant du dernier livre d'Amélie Nothomb avec mon ami fan du Japon, il s'est avéré qu'il l'avait déjà acheté.... ni une ni deux, le livre était emprunté (et lu sur le champ!).
J'aime bien le Japon, même si je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller dans ce pays qui me semble toujours bien mystérieux et donc attractif. Je ne suis pas une inconditionnelle de la Dame au chapeau noir, loin de là. Je n'ai lu que quelques livres d'elle, dont un qui m'avait fortement marqué : Les combustibles.

Alors que dire de la Nostalgie Heureuse. Est-ce un livre? oui! (^-^) Est-ce un roman? euh, je ne dirais pas ça... Même si la phrase de la quatrième de couverture "Tout ce que l'on aime devient fiction." nous rappelle que la fiction peut se nicher n'importe où.

Amélie est donc invitée par une émission de télé à revenir sur les terres japonaises et à etre filmée à cette occasion. Amélie a un peu peur, pensait pouvoir se défiler pensant que personne ne voudrait financer une telle émission concept.
"Je rencontre quelqu'un qui me charme. Le quelqu'un me fixe un rendez-vous pour telle date. Je me réjouis. La date approche, ma joie grandit. Le jour J, je me rends au lieu de rendez-vous et en chemin, je sens que tout énergie me déserte. Je deviens si faible que je m'assoirais sur le premier blanc public pour n'en plus jamais bouger."
Mais Amélie part au Japon, a le courage d'appeler sa vieille nounou et son ancien fiancé, de les revoir. Elle se confronte à ce pays qu'elle aime tant, mais qu'elle a peut-être trop fantasmé.

J'ai plus lu ce livre comme un journal de voyage qu'un roman. Amélie Nothomb excelle dans l'explicitation de ses sentiments et ressentis. Le style est beau et certaines phrases se détachent :
"Je suis une aspirine effervescente qui se dissout dans Tokyo"

Amélie Nothomb, par le prétexte de ce livre et de ce voyage, rend compte des différences sur la mentalité, la prise de conscience et l'interprétation des sentiments entre l'Occident et le Japon. Et c'est quelque chose qui m'a toujours passionnée, apprendre sur soi au contact des autres, comprendre notre part de formatage induite par notre culture maternelle au contact d'une autre culture.

"A deux fois vingt ans, je peux regarder en arrière sans crainte ni regret. [...] En conséquence de quoi il m'échoit une récompense inattendue, celle qu'espèrent les moines zen: je ressens le vide. En Occident, ce constat apparaît comme un échec. Ici, c'est une grâce et le je le vis comme telle."

Je ne sais pas si ce livre restera longtemps dans ma mémoire mais j'ai particulièrement aimé une scène, magnifique, en apesanteur... Amélie au milieu de la foule à Tokyo, se laissant bercer par le flots des gens.

Ce fut donc une bonne lecture,

Et pour cette lecture, un peu de musique:
Mono, contrairement à ce qu'on pourrait penser, n'est pas un groupe Islandais mais Japonais.
Et je pense que la musique de Mono illustre parfaitement les propos d'Amélie Nothomb sur la Nostalgie Heureuse : musique d’introspection, chargée d'émotion, parfois un peu violente, mais toujours apaisante.




mercredi 11 septembre 2013

Bilan du mois d'Août et puis, Demain j'arrête!!


Et voilà, il y a déjà quasiment quatre semaines, j'annonçais mon retour de vacances.... et depuis, pas une minutes à moi, le retour au boulot est bien bien dur: des déplacements, une semaine de conférence, des chantiers à lancer, un concours à préparer et organiser.... bref, que les vacances sont lointaines!!!

Et dire que je n'ai pas fait une seule chronique de tous les livres lus, que je n'ai pas montré une seule réalisation couture ou tricotesque depuis plusieurs mois.... ça me donne envie d'aller me coucher direct, sans repas ni dessert.

Je n'ai même pas pris le temps de faire mon bilan lecture du mois d'Août pour le challenge Ma Pal fond au soleil organisé par Metaphore (tellement j'avais un peu honte de n'avoir aucune chronique à présenter...), mais bon je vais le faire (et puis je rattraperais mon retard petit à petit... hein).

J'ai donc lu au cours de ce mois d'août (en voiture, après une soirée à Venise, sous la tente, au bord d'une rivière Slovène ou de la mer Adriatique, dans une chambre surchauffée de Ljubjana, au fin fond d'une forêt bretonne, à Paris, dans le train, dans mon lit ou dans mon canapé, ou encore dans un pré auvergnat) pas moins de 6 livres:

- Les Chroniques des Vampires Tome 1: Entretien avec un vampire d'Anne Rice
- Le Cheval Soleil de Steinunn Sigurdardottir
- Le rituel des Musgrave d'Arthur Conan Doyle
- De Sang et D'or de Michèle Barrière
- La Voix d'Arnaldur Indridason (fini en septembre)
- La Femme au masque de chair de Donna Leone

Ce qui me fait exactement 15 livres lus lors de ce challenge, je suis donc un indice 15 (bronzage plutôt réussi!).

challenge été
Merci encore Metaphore pour ce challenge!!!!


Et puis, pour ne pas accentuer mon retard, je chronique directement le tout dernier en date, extrêmement en vogue ces derniers temps sur la blogo et sur les rayons des librairies: Demain j'arrête de Gilles Legardinier.


Je ne vais peut-être pas appesantir trop sur ce livre, car il a déjà été tellement chroniqué, reçu d'éloges que bon, tout le monde commence à le savoir. Mais quand même, quelle bouffée de bonheur ce livre!!! ça faisait très longtemps que je n'avais pas lu de façon si boulimique un livre (le week-end pourri et l'aller-retour Clermont-paris ont fortement aidé aussi). 

L'histoire? Julie, vingt-huit ans, fraîchement célibataire ( ou libérée d'un mec pour qui, elle allait voir des concerts miteux, a arrêté ses études et pris un boulot qui ne lui plait pas dans une banque) va être obnubilée par le nouveau voisin au nom si risible de Ricardo Patatras. Julie va se livrer à divers stratagèmes pour découvrir qui est ce Ric, le rencontrer et mieux savoir qui il est... divers stratagèmes, tous plus improbables les uns des autres et entraînant des situations très cocasses (et donc très drôles). 

Julie est une fille vraiment sympa, complètement déjantée, mais quand même réfléchie (elle va changer littéralement sa vie et la prendre en main), le cœur sur la main, une vraie amie. Tout m'a plu chez elle. 
Ce livre réunit des situations drôlissimes (à la Bridget Jones), une foison de personnages tous très attachants, des dialogues intérieurs à mourir de rire (qui m'ont fait carrément pensé à JD de Scrubs - gage de grande qualité "his own fantasy world"). C'est parfaitement écrit. Et malgré tout le côté très humouristique de ce livre, il y a de nombreux passages très "vrais" et plutôt profonds : Julie n'est pas qu'une fille sympa, elle est profondément gentille et loyale envers ses amis, et elle le prouve à maintes reprises.

Donc voilà un livre coup de coeur qui fait office d'un très bon antidepresseur. On se sent mieux après une telle lecture! Alors merci Gilles Legardinier, c'est sur que je lirai très prochainement d'autres de vos livres!

Quelques citations pour illustrer la richesse de ce livre:

"Alors j'assume tout. Je vous fais cadeau d'être le pire, d'être la référence par le bas, d'être le trente-septième dessous. Si un jour vous vous sentez minable, si vous culpabilisez sur vos échecs et que vous vous en voulez, pensez à moi et j'espère sincèrement que vous irez mieux." 
T'inquietes pas Julie, tu m'a déjà fait me sentir mieux!!!

"Mais en amour, il vaut parfois mieux laisser son intelligence de côté pour écouter son cœur. La solution la plus réfléchie est rarement celle qui fait le bonheur. Suis ton instinct."
Peut-être une phrase à se rappeler parfois...

"Ca y est! C'est l'horreur! Tout juste vingt-neuf ans et je parle comme ma mère! C'est foutu, l'abominable outrage du temps a commencé ses ravages! Un jour je lui dirai de mettre ses chaussons et il m’appellera "maman" devant nos enfants...."
ahahah diantre, je me suis déjà fait cette réflexion pour moi-même.... (même si ma maman est quelqu'un d'exceptionnel bien entendu... oui ma maman me lit parfois)

"Quel scoop! Un mec qui déteste être malade! Si on en trouve un qui accepte de se soigner sans faire d'histoires, sans mimer une agonie digne d'un torturé sous l'Inquisition, ça vaudra le coup de faire un documentaire."
(re-hahahahahaha on ne peut plus vrai! J'en suis même souvent témoin, j'ai même une amie qui appelle ça "le bruit de la savate molle qui traîne" ;-)

Allez en petit bonus: