mercredi 31 juillet 2013

La cité des Jarres d'Arnaldur Indridason

Et encore un polar à mon actif, 

4ème de couverture :

Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L’inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un truc « bête et méchant » qui fait perdre son temps à la police… Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans.  Et le conduisent tout droit à la « cité des Jarres », une abominable collection de bocaux refermant des organes….

Mon avis:

Encore une enquête d'Erlendur et comme toujours, j'étais contente de retrouver cet inspecteur, un peu grognon, mal dans ses baskets et dans son imper. Je n'ai pas lu les Indridason dans l'ordre (La cité des Jarres est le premier livre traduit en français) ce qui peut être légèrement gênant sur les évènements de la vie d'Erlendur (surtout sa relation avec sa fille Eva Lind).
J'ai retrouvé dans la Cité des Jarres tous les éléments que j'aime dans un polar d'Indridason: une enquête somme-toute banale à priori et que s'enfonce au fur et à mesure dans les tréfonds de l'humanité, une enquête qui prend son temps, un inspecteur qui ne lâche rien, un brin obsédé par ce qu'on subit les victimes (les vraies victimes...car chez Arnaldur, ce ne sont pas toujours celles qu'on attendait de prime abord) et très humain. Erlendur est rempli d'empathie mais intransigeant dans son enquête. Le sujet est également particulièrement intéressant: l'importance de la filiation et l'origine. Mais je n'en dirais pas plus, ce serait vraiment dommage. 
Bref, je dois dire que je suis vraiment une grande fan des livres d'Arnaldur que je trouve toujours d'une finesse incroyable et terriblement intelligent. Rien n'est noir ou blanc avec lui, tout est nuancé et plus complexe qu'il n'y parait. Avec Arnaldur, il n'y a jamais de grosses ficelles faciles, de raccourcis, de supposition qui tombent d'on-ne-sait-où, et en tant que lectrice, je me sens pleinement respectée puisque je peux vraiment évoluer dans l'histoire au même rythme qu' Erlendur, me poser les mêmes question, faire mes propres suppositions. 
Heureusement qu'il me reste quelques romans de ce grand monsieur à lire!

Une citation qui m'a plu:

« La victime était une personne soigneuse. Chez elle, tout était en ordre et parfaitement à sa place. Peut-être ne connaissait-elle pas bien son agresseur. Peut-être son visiteur lui avait sauté dessus sans crier gare dès qu’elle lui avait ouvert sa porte. Sans enlever ses chaussures.
Peut-on commettre un meurtre en chaussettes ?
Erlendur regarda atour de lui et se fit la réflexion qu’il lui fallait mettre de l’ordre dans ses idées. »

Cette petite phrase, plutôt anodine, permet de traduire tout l'univers d'Arnaldur Indridason, il me semble. La majorité des crimes ne sont-ils pas commis par des "gens normaux" (c'est-à-dire pas des grands malades, tueurs en série et cie dont la culture américaine nous a abreuvé depuis des lustres)?

La Cité des Jarres, lu dans le cadre du Challenge Thrillers et Polars organisé par Liliba

0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba

mardi 30 juillet 2013

Les feuilles mortes de Thomas H. Cook



4ème de couverture:

Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais... Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement. Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, à la télévision, proclamer leur foi dans l'innocence de leur enfant. Alors que l'enquête de la police se recentre autour de Keith, Eric doit lui trouver un avocat et le protéger contre les soupçons croissants de la communauté. Mais est-il tout à fait sûr de l'innocence de son fils ? Si Keith était coupable, et s'il était prêt à répéter son geste... Quelle devrait être alors la responsabilité d'un père? 

Mon avis:

Charmant Thriller que m'avait conseillé un libraire enthousiaste d'Angers. Le récit des feuilles mortes repose entièrement sur l'histoire vécu par un père de famille confronté directement à un drame. Eric Moore est à la tête d'une famille sans histoire, heureuse avec une femme qu' il aime toujours, qu'il trouve belle, un fils unique en crise d'adolescence, un frère un peu marginal et alcoolique qui trouve refuge fréquemment dans cette famille, un père pas toujours facile mais en maison de retraite qu'il voit une fois par semaine, un petit magasin de photo où toute la ville défile. Bref, une famille normale comme on en trouve partout. Eric Moore est satisfait de sa vie, heureux même. Et puis, un soir, les voisins demandent en urgence à Keith, le fils de garder leur fille Amy. Au petit matin, celle-ci a disparu et Keith est le dernier à l'avoir vu. Le père d'Amy devient fou de douleur et accuse Keith. Ce mystère, l'absence du corps d'Amy, les soupçons pesés par les parents d'Amy, les policiers et toute la communauté de la petite ville sur Keith vont pousser Eric à voir différemment son fils, sa famille, son histoire personnelle et plus largement sa vie. Qui sont vraiment les membres de sa famille? Eric ne reconnaît plus l'image de sa famille telle qu'il l'avait toujours vu.

"Le soupçon est un acide . Il ronge tout ce qu'il touche . Il s'attaque à la surface des choses en y laissant une marque indélébile . (...) Il détruit la confiance niveau par niveau . Et creuse toujours plus profond ."

Ce thriller pose plusieurs questions très pertinentes:
- Comment les antécédents familiaux peuvent façonner une vie
- les différentes facettes d'une histoire familiale vécue par des membres d'une même fratrie
- peut-on même concevoir que l'un de ses enfants puissent commettre l’irréparable?
- peut-on ne pas apprécier (et donc aimer) son enfant?

"Qu'est-ce que l'amour filial sinon aimer des gens que l'on n'aimerait pas ?"

"Cette vérité me frappa comme un coup de marteau : mon fils me répugnait. Je détestais sa façon de traîner les pieds, ses cheveux sales, son absence d'énergie. Et pourtant, j'avais tout fait pour cacher mes pensées. [...] J'avais oeuvré à cacher mes sentiments, et j'avais échoué. Car s'il semblait ne s'apercevoir de rien, Keith avait vu clair en moi, et il souffrait en silence de mon mépris."

J'ai trouvé que les Feuilles mortes était un bon thriller, bien accrochant, très bien écrit (avec un style très clinique et quasiment scientifique, correspondant à l'introspection effectuée par Eric Moore sur sa vie avec le plus d’objectivité possible, comme si il ouvrait les yeux pour la première fois). J'ai énormement apprécié les toutes premières pages du livres où Eric retrace le cours de sa vie, sa rencontre avec Mérédith, son mariage, ses premières années de galères financières, l'arrivée de son fils Keith, les premiers anniversaires... j'ai trouvé que ce procédé était particulièrement astucieux (et ça m'a un peu rappelé les premières minutes  du film Pixar "Là-Haut" que j'avais trouvé tellement émouvantes).

Livre lu (et que je conseille) dans le cadre du Challenge Thrillers et Polar organisé par Liliba


0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba

lundi 29 juillet 2013

Surprise dans mon sac... parfait pour le mois américain!

Petit week-end en famille à Dijon ce week-end dernier, l'occasion bien entendu d'aller faire un tour à la librairie Grangier (en famille ^-^) qui est certainement ma préférée parmi celles que je fréquente assidûment. Et vu que c'est une librairie indépendante, j'en fait la pub!

Et voilà, encore un coup dur mis au régime de ma PAL (et celle de mes parents, mais vu qu'on s'échange quasiment tous nos livres, ça revient encore à ma PAL).

Le fruit de notre récolte:
Comme on peut le voir sur le ticket de caisse, c'est marqué "à bientôt" moui mouiiiii

Ma mère est donc la gagnante avec 3 livres: Le Truquetto de Metin Arditi sur un peintre vénitien, Fragonard, l'invention du bonheur de Sophie Chauveau, sur le peintre Fragonard (ma mère est très "peinture") et enfin, Le confident d'Hélène Grémillon (alors là, je dois dire que j'ai fait un gros lobby, pour pouvoir le lire après ^-^)

Je viens ensuite me placer en 2ème position avec 2 livres, L'horreur de Dunwich de Lovecraft (un tout petit livre pour essayer un auteur inconnu à mon bataillon.... comment ça, je ne suis pas très téméraire??) et Le Cheval soleil de Steinunn Sigurdardottir ( parce que j'aime les romans scandinaves ou islandais).

Et justement l'acquisition de mon père se porte sur notre cher Arnaldur avec La muraille de lave centré sur Sigurdur Oli, personnage habituellement secondaire. J'espère que cet Arnaldur sera un bon opus!

Et comme à chaque fois que je rentre de chez mes parents, je reprends ma petite fournée de livres à lire... Et Arnaldur est encore présent avec la Voix et Betty. Je vais en passer du temps en Islande!!!
Et je vais également découvrir Le Garçon Incassable de Florence Seyvos qui m'a été chaudement (voir très très chaudement) recommandé par le libraire de Cluny et dont j'ai entendu beaucoup d'éloges d'ici de là, sur France Inter notamment. Mais malheureusement, je sais que mon père a moyennement apprécié en me signalant que "ça devient intéressant juste quelques pages avant la fin". On verra bien.




Revenons à nos moutons ou bisons donc... En revenant de la librairie, qu'est-ce que je trouve glissé dans le sac??? un guide spécial Littérature Contemporaine des Etats-Unis...!! Arf, que du bonheur et de nouvelles envies.

Précieux guide regorgeant d'idées pour sortir un peu des sentiers battus et ultraconnus. Ce guide sera parfaitement utile notamment pour le mois Américain prévu en Octobre.



Voilà, tout plein d'idées pour le Mois Américain, organisé par Noc tembule sur son blog 22h05 rue des Dames  qui nous propose, comme pour le mois anglais, de découvrir la culture américaine sous toutes ses formes et de partager ses expériences avec tous ceux qui veulent sur le groupe FB dédié (ici).

Ce mois sera donc l'occasion de faire une petite visite (virtuelle) aux Etats-Unis, de découvrir certains auteurs (Laura Kasischke, je pressens pour ma part), d’approfondir l'oeuvre de certains auteurs que j'admire (Hemingway ou Harrison par exemple)...

Noc Tembule nous propose un ensemble de lecture commune possible (que je copie ci-dessous):

Les Lectures Communes prévues
Auteurs
- Un livre d’Edgar Allan Poe pour le 2 octobre
- Un livre de Joyce Carol Oates pour le 10 octobre
- Un livre de Paul Auster pour le 12 octobre
- Un livre de Laura Kasischke pour le 14 octobre 
- Un livre de Philippe Roth pour le 15 octobre
- Un livre de Edith Wharton pour le 16 octobre
- Un livre de Toni Morrison pour le 20 octobre
- Un livre de  James Welch pour le 21 octobre
- Un livre de William Faulkner pour le 22 octobre
- Un livre de Gillian Flynn pour le 24 octobre
- Un livre d’Ernest Hemingway pour le 26 octobre
- Un livre de Charles Bukowski pour le 28 octobre
- Un livre de Stephen Mc Cauley pour le 29 octobre
- Un livre de Stephen King pour le 31 octobre 
Livres
Liberté pour les ours de John Irving pour le 31 juillet
-  Ne tirez pas sur l’oiseau Moqueur d’Harper Lee :
L’attrape-cœur de J. D. Salinger pour le 1 octobre
L’Affaire Charles Dexter Ward de Lovecraft pour le 5 octobre
Adieu Gloria de Megan Abbott
- Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows pour le 20 octobre 
- Le complot contre l’Amérique de Philip Roth pour le 15 octobre
Goodbye Columbus de Philip Roth pour le 15 octobre
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole pour le 15 octobre
Fragments du Paradis de F.S Fitzgerald  pour le 17 octobre
Un bon jour pour mourir  de Jim Harrison pour le 21 octobre
Dalva par Jim Harrison pour le 21 octobre
Trois fermiers s’en vont au bal de Richard Powers pour le 24 octobre
Cycle – Série
L’épée de Vérité - Tome 2 de Terry Goodkind
- Cycle Dune de Franck et Brian Herbert pour le 20 octobre
Thématique 
- Science-fiction américaine le 20 octobre 
Alors bon mois Américain à tous!
Photo de couverture

vendredi 26 juillet 2013

Un zoo en hiver


On ne présente plus Jiro Taniguchi, maître incontesté Mangaka (et surtout très médiatisé en France après le succès de Quartier lointain).
Lors d'une petite soirée chez un ami fan absolu du Japon, je n'ai pas pu résister à l'envie de fureter dans sa bibliothèque (qui ne regarde pas la bibliothèque des autres me jette la première pierre!!) et d'ouvrir ce manga (et de le commencer sur place.... bonjour la fille sociable... heureusement que c'est un super ami) et de l'embarquer chez moi pour le finir.
Un zoo en hiver raconte l'histoire d'un jeune homme, Hamiguchi, qui rêve de devenir Mangaka et passe son temps libre à déambuler dans un zoo pour dessiner. Un jour, Hamiguchi décide de quitter son boulot chez un fabricant de textile et de partir pour Tôkyô. Hamiguchi va alors devenir assistant Mangaka et travailler jour et nuit pour celui-ci. Un très belle rencontre va lui donner le courage et l'inspiration de dessiner son propre manga.

Histoire relativement simple, Un zoo en hiver permet à Taniguchi de parler de ses débuts dans le milieu du Manga, de la vie (dure) des nombreux assistants, de la dure marche à franchir pour réaliser ses rêves, des mangaka qui doivent sans cesse trouver des idées (faire un manga et être publié c'est bien, le faire plusieurs fois c'est autre chose!). C'est une véritable plongée dans cet univers (que je ne connaissais pas).

Mais ce que j'aime par dessus tout avec Taniguchi, c'est que ces manga sont beaux. c'est vraiment une parenthèse enchantée, pleine de poésie (rien que le titre, un zoo en hiver....sublime, non?.), de mélancolie. J'aime la solitude qui se dégage de son personnage principal (je pourrais même dire, tous ces personnages principaux). Certaines planches sont de véritables œuvres, que j'aimerais pouvoir encadrer et contempler.




mardi 23 juillet 2013

Challenges... encore des challenges...

Plusieurs challenges m'ont fait de l’œil ces derniers temps, d'autant plus qu'ils correspondaient à mes envies livresques du moment.

Ayant découvert très récemment l'univers de Jasper Fforde avec l'Affaire Jane Eyre (et découvert que ce livre totalement barré n'était que le début d'une série), je me laisserais bien tentée par deux challenges largement associées: Le challenge des lieux imaginaires Edition 2013 organisé par Arieste :
logo-challenge-lieux-imaginaires

Arieste nous propose donc d'explorer des lieux imaginaires qui ne figurent sur aucune carte géographique (officielle) à travers la littérature, les films, les jeux vidéos... et ce, jusqu'au 15 décembre 2014, date de sortie du dernier The Hobbit.

Tout ce qui se rattache à ce thème est donc autorisé (et encouragé bien sur!). En outre, Arieste nous propose de classer les lectures (ou autres) en 5 catégories :

- Les villes et lieux isolés 
- Utopie et Uchronie 
- Dystopies et lieux cauchemardesques 
- Les mondes imaginaires anciens (avant 1950) 
- Les mondes imaginaires (après 1950) 
Le deuxième challenge est plus directement lié à l'héroïne de Jasper Fforde, Thursday Next. Et vu que je compte bien continuer la série... c'était tout vu!
Alice du blog Books are my wonderland, nous propose donc de se plonger dans l'immensité des œuvres-références citées dans la série Thursday Next et à partir de 5 livres lus, ce challenge est considéré comme réussi!
voilà je ne vais pas mettre l'ensemble de la liste des œuvres citées (bien trop importante) mais vous pouvez la trouver ici.
the thursday next challenge, jasper fforde

Les deux logos de ces challenges sont en outre trop jolis....
Et puis, d'autre challenge m'ont titillée et je ne peux pas y resister. Tout d'abord, il y a le Challenge Marry Me organisé par George qui nous propose de lire et/ou regarder des films tournant autour du mariage ou comportant les mots-clés du mariage jusqu'au 7 mai 2015.
1. Mariage sur couverture : Lire que les romans qui comprennent le mot "mariage", "épous(e)", "épouser", "noces", "alliance", "femme" (quand il désigne la femme mariée), "Mari", "mariée" etc. dans le titre.
2. Mariage en technicolor : Voir que des films dont le thème principal est le mariage et dont le titre, comme pour les romans, doivent comprendre les mots-clefs cités plus haut.
3. Mariage pour le meilleur et pour le pire : vous souhaitez autant lire des romans que voir des films (selon les mêmes consignes !)
Je suis bien tentée par la troisième catégorie (parce qu'une petite comédie -ou pas- avec l'un des mots-clés fait toujours du bien ^-^).
NB: j'ai déjà un livre chroniqué pour ce challenge : Drôle de temps pour un mariage de Julia Strachey. 
Challenge marry me
Logo toujours aussi sympa, que ces filles sont douées!!
Ensuite, puisque je n'ai toujours pas épuisé la ressource... Missycornish du Blog Art de Lire nous propose un challenge sur les Sœurs Brontë. Et en plus, Missycornish est géniale puisqu'elle accepte les liens rétroactifs! youpi. j'ai donc déjà deux participations avec Agnès Grey et La dame de Wildfell Hall .
Et je choisi le logo avec Michael Fassbender.... bah ouais!
C'est pas un peu fini??? Et ben non!!!
Parce qu'en général, j'intercale un polar/thriller/policier entre chaque lecture, j'ai vu avec plaisir que Liliba renouvelait son Challenge Thrilleret Polar  jusqu'au 5 Juillet 2014 avec 3 catégories:
Touriste planqué : 8 thrillers ou polars au choix
Téméraire du dimanche : 15 thrillers ou polars au choix
Même pas peur : 25 thrillers ou polars au choix
Je me suis donc inscrite dans la catégorie Téméraire du dimanche... parce que je pense pouvoir le faire facilement... les polars restent pour moi les lectures les plus faciles et rapides (au détriment de mon sommeil parfois...).

0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba
Et un petit logo qui fait bien froid dans le dos!

Et c'est tout maintenant????
mouais mouais, nan je crois pas....
Dawn nous propose donc un challenge consacré à la littérature Irlandaise... et je retourne régulièrement vers ce pays, du moins à travers les livres et les films...à défaut de pouvoir déguster un Irish Stew et une bonne Guin*ss sur place.
J'aime les moutons en bonne zootechnicienne, donc ce sera ce beau logo
Dawn nous propose d'associer à ce challenge toute lecture, film (dont le lieu se situe en irlande ou le réalisateur est irlandais) et bien sur, la musique aussi (pas d'Irlande sans musique!). Et le challenge est illimité. à partir de 5 participations, le challenge est considéré comme réussi!

Pfiou, je vais être occupé pour au moins jusqu'en 2015 à ce rythme là! J'en ai assez??? arrrfff, on me sussure qu'un mois américain et un mois québécois se préparent sur la blogosphère.... mais j'en parlerais plus tard. une fois que j'aurais un peu fixé mes idées. Tout comme le challenge du Commonwealth organisé par une bouteille à la mer mais je n'ai toujours pas fait mon choix....

lundi 22 juillet 2013

Attendre.... les vacances

La fin d'année est toujours un peu dure... mais cette année est particulièrement difficile, grosse fatigue, manque de motivation pour quasiment tout, chaleur assommante (moui, même si j'aime le soleil, je suis une fille de l'hiver, au delà de 30° ne me parlez plus, je suis absente, "j'éterne").
Alors j'attends impatiemment les vacances, le départ, le petit frisson d'aventures... découvrir de nouveaux horizons: un autre pays, les alpes juliennes, les rivages de l'adriatiques et les rives de la fameuse rivière Soča (le héro de l'Adieu aux Armes d’Hemingway se serait battu à cet endroit lors de la première guerre mondiale) et se reposer dans des horizons bretons plus connus.


 Vue de rivière Soca slovène de l'été Banque d'images - 13602944
Photos par anticipation, glanées sur internet, pour rêver et se motiver, tout ce que j'aime: des montagnes, de vertes pâtures et une rivière bleu turquoise (crédits 2ème photo: Giuseppe Anello

En attendant ces vacances, nous vadrouillons les week-ends, de ci de là, pour profiter du retour de la belle saison, des balades et baignades au bord des lacs auvergnats et savoyards, des festivals en tout genre, de la bourgogne si belle et si gourmande, des rencontres au détour d'un pré...

Week-end clunisois de l'abbaye au musée de l'école si spéciale à mes yeux

Mark Lanegan, un de mes favoris musicaux depuis longtemps... Mark, j'aime ta musique passionnément, même si ce concert n'a pas été à la hauteur de ta légende! tu aurais pu dire un tout petit peu plus que "Thank You"...
Mais je ne peux m'empêcher de t'écouter et de frissonner en entendant ta voix extraordinaire:

The Gravedigger's song



Je suis au niveau néant du tricot ou de la couture...
                                                donc que des projets entamés, rien à montrer...

Mais par contre, je lis, je lis (mais je chronique pas beaucoup (!))

Le dernier en date, tout frais, lu d'une traite dans le train (encore en retard) entre Paris et Clermont-Fd,
L'Office des Vivants de Claudie Gallay

Premier livre de Claudie Gallay, l’Office des vivants est un livre très brut, sec comme un uppercut.

Selon la quatrième de couverture : Dans une maison perdue en haut de la montagne habitent le Père, la Mère, Marc et Simone. Et puis Manue, l’inattendue tombée du ciel un nuit, belle et forte comme une étoile. Derrière le village des Cimes il y a une forêt, pleine d’arbres majestueux et effrayants, et il y a des loups. Le père travaille un peu, boit beaucoup, et cogne facilement ; les enfants poussent telle l’herbe folle. Marc dit que, quand il sera grand, il partira loin, et il amènera Manue avec lui.

Ayant beaucoup aimé Seule à Venise et les Déferlantes, j’ai voulu découvrir un autre roman de Claudie Gallay, le tout premier. Déjà est présent ce style quasiment unique, des phrases courtes et sèches, qui claquent et qui me plaisent particulièrement. Chez Claudie Gallay, pas de fioritures, tout est brut, comme l’histoire de cette famille, noire de crasse, de violence, de pauvreté.

Voici un petit extrait pour illustrer  le style de ce livre :
« Avant, on ne gardait pas les morts dans les caves. On les prenait et on les portait jusqu’au terre-plein à l’orée du bois. Pour les loups. C’était sans honte. On faisait ce qu’il fallait, la veillée, l’église, et puis, le lendemain, on les portait au bois. C’était une entente avec les loups.

Maintenant, on garde les morts dans les caves, les loups n’ont plus leur part et ils s’attaquent aux vivants. »

L'histoire de ce livre est, toutefois, tellement sombre, relatant une telle violence quotidienne, qu'il est difficile d'en parler et un peu douloureux à lire. J'ai eu un peu l'impression de transporter une histoire de Frison-Roche chez Zola....

mercredi 3 juillet 2013

Le challenge de l'été: fondre et bronzer!!!



Il y a quelques temps, j'ai vu la proposition de Métaphore qui m'a paru irrésistible... faire fondre sa PAL!!!
Voilà quelque chose d'intéressant..... parce que ma PAL ne fait que grossir, au rythme de mes envies toujours croissantes, de mes passages en librairie, de livres qui traînent chez des amis ou dans la famille (diiiiiiiiis tu peux me le prêter, diiiiiiiiiiiis) ou même de propositions indécentes qu'on me fait (il faut ABSOLUMENT que tu le lises!!!). Et moi, gourmande de nature, je ne peux résister...
Voilà, mais moi j'aime mon embonpoint livresque et je sais que de tout façon la bataille est vaine, inutile de résister!

challenge été
Alors je me suis inscrite à ce challenge ma PAL fond au soleil proposé par Métaphore avec la catégorie Indice 10.... petite joueuse hein! Voui, faut que je bronze un peu quand même! (si le soleil pointe le bout de son nez, ...)

Métaphore propose plusieurs catégories:
Indice 10 : (10 livres)
Indice 20 : (20 livres)
Indice 30 : (30 livres)
Indice 40 : (40 livres)
Indice 50 : (50 livres)
- Biafine © : (100 livres)
Écran total : (toute votre PAL)    => franchement, est-ce possible???? Ma PAL traîne des livres depuis 10 ou 15 ans.... 

Et ce challenge court de Juin à Août, avec toute lecture possible, tout livre traînant dans la PAL depuis longtemps ou "moins longtemps" (= genre un achat compulsif....).

Alors mon bilan perso pour le mois de Juin:
La Dame en Blanc de W.W Collins 
Intrigue à Venise d'Adrien Goetz (à chroniquer)
Drôle de temps pour un mariage de Julia Stratchey 
Un cadavre dans la bibliothèque d'Agatha Christie
La Cité des Jarres d'Arnaldur Indridason (à chroniquer)

J'ai donc rempli à moitié mon challenge, je vais peut-être devoir changer d'indice! on verra! 
Et la question est.... ces livres traînaient-ils depuis longtemps dans ma PAL ou pas??? oui avec 3 livres sur 5!! les 2 autres ont été achetés au mois de juin... 


lundi 1 juillet 2013

Juin, un mois sous le signe du thé, des scones et des beatles!



Et voilà, déjà le 1er juillet... juin s'en est vite allé et avec lui, le mois anglais, organisé par Lou et Titine. Merci aux organisatrices! C'était un peu fou de voir autant d'agitation et d'émulation autour d'une passion commune (même si c'était un dur de jeter un œil à tous les posts écrits à cette occasion!).

Alors pour effectuer un petit bilan de ce mois anglais,je n'ai absolument eu le temps de lire, regarder tout ce que je voulais et j'ai encore eu moins le temps de chroniquer tout ce que j'avais fait (!). Donc, je suis un peu frustrée que ce moi anglais soit déjà fini!

Tout d'abord, mon livre préféré en photo...




Et oui, on ne le voit pas bien, à moitié caché au milieu de ma caverne à thé (et encore, j'en ai encore plein ailleurs ^-^) mais c'est la Dame en Blanc de Wilkie Collins!

La Dame en blanc m'a occupée pas mal de temps, mais j'ai particulièrement apprécié l'univers développé par Wilkie Collins, auteur que je ne connaissais pas auparavant.

Le mois anglais a été également l'occasion de découvrir Drôle de temps pour un mariage de Julia Stratchey, que je n'ai pas tellement aimé, peut-être pour de mauvaises raisons, ...

J'ai également lu Adeline Mowbray d'Amelia Opié et Un cadavre dans la bibliothèque d'Agatha Christie, mais par manque de temps je n'ai pas eu le temps d'écrire les chroniques...

J'ai également parlé de ma passion pour la musique, et l'Angleterre y occupe une grande place! Avec notamment : Editors, The XX et PJ Harvey.

Et puis, j'en ai profité pour regarder deux - trois films (Gosford Park, Victoria les jeunes années d'une reine et la Dame deWindsor, deux films à chroniquer) et une super série coup de coeur, Broadchurch!

Bon, je vais essayer de rattraper mon retard de chroniques avec celle d'Un cadavre dans la bibliothèque.


Ça faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas lu d'Agatha Christie, genre une décennie quoi.... Et je peux dire que j'ai retrouvé le même plaisir à lire la reine du crime, (même si mon préféré est et, restera toujours L'homme au complet marron (ne me demandez pas pourquoi)). Et avec Un cadavre dans la bibliothèque, j'ai pu faire la connaissance de Jane Marple.
L'histoire? un cadavre d'une jeune femme retrouvé dans la bibliothèque d'un couple d'honnête gens, les Bentry, voisin de St Mary Mead.... contrariant tout ça, ça fait un peu tâche un cadavre dans sa bibliothèque!  Mais c'est également un petit peu excitant pour Mrs Bentry... Heureusement qu'à St Mary Mead se trouve Miss Jane Marple! Mais qui est donc cette jeune femme étranglée?  Comment s'est-elle retrouvée dans cette bibliothèque?

J'ai bien retrouvé l'univers d'Agatha Christie, grinçant à souhait, ironique et rafraichissant. Par contre, je n'ai pas vraiment accrochée avec cette vieille fille de Miss Marple : un peu trop intrusive et portée sur ses intuitions à mon goûts, je préfère une enquête basée sur la logique. Mais je pense que je persisterais quand même avec Miss Marple!

Et voilà!

Encore merci à tous les participants du mois anglais et aux organisatrices, ce fut un réel plaisir!
Et j'espère qu'on se recroisera, à l'occasion de divers challenges, un futur mois anglais ou d'autres mois thématiques :-) D'ailleurs, je serais particulièrement tentée par un mois scandinave et un mois irlandais :-) affaire à suivre!